Essai Mini Countryman D : LE BON CHOIX SI…

SOUS LE CAPOT, AU VOLANT

Sommaire

Sous le capot

La MINI Countryman D accueille un motorisé par un 4 cylindres de 1995 cm3. Il utilise la technologie TwinPower Turbo épaulée par une hybridation légère de 48 Volts. Tout cela lui permet de développer la puissance de 163 chevaux, de passer de 0 à 100 km/h en 8,5 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 208 km/h. 

MIINI annonce une réduction de la consommation de carburant et de CO2 (entre 124 et 127 grammes/kilomètre). Il faut, selon la marque, en cycle mixte, entre 4,5 à 5,1litres pour parcourir 100 kilomètres.

Nos mesures, en trois temps, nous ont permis, à l’ordinateur de bord, de relever les valeurs suivantes : 
En ville, conduite coulée, trafic fluide, avec un démarrage à froid : entre 6 et 6,6 litres/100 km
Sur route, 110 km/h, au régulateur : entre 4,5 et 4,8 litres/100 km
Sur voie rapide, mode karting, sans économie et avec des relances maximales : entre 7 et 8 litres / 100 km.

Avec son réservoir de 45 litres de série, vous pourrez parcourir environ 1000 kilomètres sur route et presque 700 en ville. L’autonomie sera encore meilleure avec l’option « réservoir 54 litres ». 

Au volant du Countryman D

Le nouveau Countryman a profondément évolué à l’intérieur avec une sorte de « retour aux sources ». C’est pour une approche minimaliste que les designers ont opté pour le tableau de bord. Ainsi, on retrouve un design proche de celui de la MINI Classic, née en 1959 avec un grand affichage central et une barre centrale dessous (appelée toggle) qui regroupe certaines commandes. La grande surface textile qui recouvre le tableau de bord et les portières est fabriquée à partir de polyester recyclé et réalisée selon un procédé de tissage spécialement développé. L’entretien est facile selon MINI. Les sièges sport de série ont une largeur supplémentaire de trois centimètres au niveau des épaules et des coudes.

Mais la technologie a évolué et c’est un écran OLED circulaire tactile d’un diamètre de 24 centimètres qui trône au milieu de la planche de bord. En dessous, on retrouve les boutons de démarrage (on le tourne au lieu d’appuyer), de modes de conduite, de réglage du son, etc. Le MINI Experience Modes influe sur l’affichage du grand écran central, l’éclairage d’ambiance et les effets sonores en fonction du mode de conduite choisi.

Un affichage tête haute peut compléter la panoplie et nous vous invitons à opter pour ce dernier, car il apporte un vrai plus en terme d’ergonomie en l’absence de compteurs derrière le volant. Par contre, je regrette l’absence de palettes au volant ou de levier de vitesse, car j’aime pouvoir, par exemple, rentrer un rapport à l’approche d’une courbe pour relancer plus vigoureusement en sortie ou encore utiliser le frein moteur à l’approche d’un rond point ou d’un feu de circulation. La conduite s’apparente trop à celle d’une motorisation électrique et n’exploite plus les possibilités offertes par un moteur thermique. Une boîte de vitesses automatique Sport à double embrayage avec palettes au volant est disponible, mais en finition JCW (à partir de 51 090 euros).

Notons que notre essai s’est déroulé en partie sous la pluie et que, lors des accélérations franches, on a constaté de petites remontées de couple dans le volant et de très légères amorces de patinage. Elles sont inexistantes en conduite « normale ». 

Enfin, pour clore ce chapitre, le Countryman, équipé des jantes en 18 pouces chaussées en 225/50/18 s’est révélé confortable et silencieux. 

Avis essai MINI Countryman D

Dans la gamme Countryman, la version diesel débute à 43 000 euros tandis que sa cousine électrique E, forte de 204 chevaux, commence à 44 000 euros. Au moment du choix, c’est donc l’usage que vous ferez de votre MINI et votre capacité à la recharger qui vous fera opter pour l’une ou l’autre des motorisations. 

Texte et photos : P. HORTAIL

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