Essai MINI Cooper E : en progrès !
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Essai MINI Cooper E / La nouvelle MINI Cooper est la version 3 portes de la célèbre citadine, disponible en plusieurs motorisations, dont la version « E », utilisant un moteur électrique de 184 chevaux. Nous l’avons testée en finition JCW.
Design épuré et look sportif pour la nouvelle MINI
C’est le quatrième opus de la MINI depuis le rachat par BMW. Après les R50, R56 et F56, voici venue la J01. Avec le temps, le design a évolué mais on la reconnaît toujours au premier coup d’œil. Pour cette génération, les designers ont opté pour une approche épurée qu’ils ont appelée « charismatic simplicity », qu’Oliver Heilmer, directeur du design MINI, explique ainsi : « L’idée sous-jacente est de créer un langage stylistique qui confère à chaque nouveau modèle MINI un caractère fort et singulier à travers une conception claire et simplifiée, centrée de manière intuitive sur les éléments essentiels de la marque. »
Concrètement, cela se traduit par des poignées de portes affleurantes, la disparition des passages de roues en plastique noir, une nouvelle calandre octogonale dont les chromes ont disparu, de nouvelles signatures lumineuses que l’on peut personnaliser (en option).
À l’arrière, le style évolue fortement par rapport aux précédentes générations et on s’éloigne du design originel. Des surfaces lisses et des feux arrière affleurants, eux aussi personnalisables, se marient avec la bande noire. Personnellement, c’est la partie qui me plait le moins.
On conserve des porte-à-faux courts, un capot compact et un empattement long qui sont les traits essentiels du design de la MINI Cooper. Le Cx (coefficient de pénétration dans l’air) est de 0,28, ce qui est très bon pour une petite voiture.
Dernier petit détail bien dans l’esprit MINI, tous les modes d’éclairage s’allument et s’éteignent avec une animation de bienvenue et d’au revoir.
À bord, clin d’œil au passé
MINI a toujours été fidèle à son histoire et, depuis les premières R50 en 2004 jusqu’aux dernières F56, le tableau de bord s’est toujours inspiré de celui de 1959 dessiné par Alec Issigonis. Ce dernier avait conçu un intérieur avec un combiné d’instruments rond placé au centre et souligné par une « toggle bar ».
Grâce aux progrès de la technologie, les designers ont pu se rapprocher au maximum de cette vision en réduisant tout à l’essentiel.
Tout comme l’ancêtre, aucun écran n’a été implanté derrière le volant (sauf l’affichage tête haute, en option) et toutes les informations ont été regroupées dans un très bel écran OLED rond placé au milieu du tableau de bord.
Le style est donc particulièrement épuré et élégant. Les matériaux employés sont de qualité et le textile de la planche de bord est élégant. MINI affirme qu’il est facile à nettoyer.
Les aérateurs horizontaux ne sont plus circulaires comme dans la précédente génération et le toit panoramique en verre optionnel ne s’ouvre pas sur les versions électriques.
Notre version d’essai disposait des sièges JCW qui, en plus d’assurer un meilleur soutien, soignent le look de l’intérieur. La place à l’arrière reste suffisante pour deux adultes qui devront quand même faire preuve de souplesse pour s’y installer… La banquette arrière rabattable 60/40 permet de faire varier la capacité du coffre de 200 à 800 litres et les câbles de recharge prennent place dans le sous-plancher du coffre.
