Essai MINI Cooper C : C comme compromis ?

La gamme MINI Cooper (3 portes) dispose, en parallèle des motorisations électriques, de deux versions thermiques. La plus puissante, la « S », forte de 204 chevaux, est la plus turbulente en attendant la JCW. En dessous, on trouve la « C », forte de 156 chevaux. Jamais une « entrée de gamme » n’a été aussi puissante chez MINI.

Une forte évolution de la F56

La nouvelle MINI F66 est issue d’une très importante évolution de la F56. Au fil des années, MINI a « simplifié » le design de son modèle iconique afin de se rapprocher de la version « Classic » née en 1959.

Personnellement, je trouve la dernière née particulièrement réussie. On retrouve les porte-à-faux et le capot courts combinés à l’empattement long. À l’arrière, le dessin des feux me fait un peu penser aux yeux de Spider-Man. Le profil est similaire à celui de l’ancienne. À l’avant, la nouvelle calandre devient octogonale et intègre le plus petit capteur radar de la marque, sous le logo MINI, entre les prises d’air.

Quand vous ouvrez ou fermez votre MINI, la signature lumineuse interagit avec les passagers. Il est possible de la personnaliser selon trois modes. Les feux de jour des projecteurs à LED MINI et les feux arrière matriciels adoptent alors un style différent et s’animent pour « souhaiter » la bienvenue ou « dire » au revoir.

À bord, grand changement 

C’est à bord que le changement est le plus flagrant avec, là aussi, un retour aux sources et un clin d’œil à la toute première MINI. Commune à toutes les MINI, cette approche consiste à faire disparaître le tableau de bord traditionnel et à le remplacer par un affichage tête haute, un grand écran central rond et la « toggle bar ». 

L’affichage tête haute, placé dans le champ de vision du conducteur, donne les informations principales comme la vitesse. Il complète idéalement l’écran central tactile de 240 millimètres de diamètre qui utilise la technologie OLED pour offrir une qualité d’affichage rare. Ce dernier est aussi épaulé pour certaines fonctions telles que le démarrage (on tourne une clé au lieu d’appuyer comme avant sur un interrupteur), le réglage du son, le frein de stationnement, les modes de conduite, etc. 

Le levier de vitesse n’existe plus, ce qui est dommage (voir plus loin) et on trouve à la place une recharge par induction. 

La planche de bord reçoit un matériau recyclé. De nouveaux sièges reçoivent une nouvelle sellerie. Enfin, pour ce qui est du coffre, on vous rappelle qu’il s’agit d’une MINI Cooper. Ce dernier varie de 210 à 725 litres grâce à une banquette qui peut être divisée en 60/40. Contrairement à sa cousine électrique, le toit panoramique en verre peut s’ouvrir. 

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